Confrérie des Disciples de Faustine de Goronne
La Confrérie des Disciples de Faustine naquit un jour du mois de décembre 2007, après qu’un groupe d’amis découvrit la légende des disciples de Faustine (ainsi que son Eau et sa Tartine), illustrée par une bande dessinée retrouvée par un de nos membres amateur du neuvième art.
La Confrérie perpétue la légende de Faustine et assure la représentation du village de Goronne, vieux de 1200 ans, situé sur les sommets de la Salm, entre Lierneux et Vielsalm.
Faustine est née en 1666 sur le ban de Waimes, près de Malmédy, elle y vit heureuse avec son père, Jean de Goronne. Rebouteux, guérisseur, Jean de Goronne est incontestablement un des maîtres en la matière dans cette région où il soigne les gens des environs, souvent pour quelques pièces ou tout simplement par générosité. Treize ans se passent, Faustine est une jolie adolescente qui aime la vie. Elle chante, danse et accompagne son père lors de ses visites. Mais nous sommes en 1679 et la chasse aux sorcières bat son plein, un grand procès à lieu. Plusieurs personnes accusent des individus de sorcellerie, d’association avec le diable. Le pauvre Jean de Goronne est pris pour l’un d’entre eux. Malgré ses démentis, il est arrêté, jugé, condamné et brûlé sous les yeux de sa fille, Faustine. Faustine est alors bannie du ban de Waimes, elle en est exclue. Pensant et réfléchissant à la provenance et aux origines de son père, elle part vers Goronne, près de Vielsalm.
Arrivée dans le village, Faustine constate que Jean de Goronne n’y a pas vécu et qu’aucun membre de sa famille n’y vit. Après avoir erré dans la région, elle trouve refuge à « l’râwîre », carrière située sur le dessus du village, dans les bois. Dans un creux du rocher, elle fait son lit avec de la paille ; en contre bas, au centre de la carrière, son feu autour duquel elle aime danser et chanter. Pour se nourrir, Faustine fouine la nuit dans le village, elle chaparde des œufs, trouve du pain rassis, cueille des mûres le long des chemins et emporte de l’eau. Faustine, avec les œufs et le pain, concocte une tartine ; avec l’eau et les mûres, une boisson. Afin de rendre ces deux mets plus savoureux, elle les agrémente d’herbes, d’épices et des potions de son père, Jean de Goronne.
Quatre années se passent. A l’aube de ses 18 ans, Faustine qui, auparavant, n’a jamais vécu toute seule, se sent le besoin d’aller à la rencontre des villageois. D’un caractère jovial, elle aime la compagnie des autres. Faustine descend alors au bourg. Arrivée aux abords des premières maisons, elle se demande comment les habitants vont la recevoir, vont l’accueillir. Ayant le même besoin que son père de donner et de faire des heureux, Faustine retourne à la carrière, elle y prépare ses mets et, pour lier connaissance avec les Goronnais, elle les leur propose. Après avoir mangé sa tartine et bu son eau de mûres, les hommes et les femmes constatent que, curieusement, ils oublient leurs tracas quotidiens. Faustine devient alors très populaire et pour la remercier, l’ensemble des habitants vantent par monts et par vaux les vertus de ces réalisations savoureuses, en criant : « En avant pour Faustine, son eau et sa tartine ».
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Les produits défendus sont l’eau de Faustine, un alcool de mûres, fabriqué exclusivement pour la confrérie selon une recette artisanale secrètement gardée. La confrérie défend également la Tartine de Faustine, traditionnel « Pain Perdu » dont le lait est aromatisé de divers épices recouvert de sucre caramélisé façon 17ème siècle.
« En avant pour Faustine, son eau et sa tartine »
Samedi 2 mars 2024
Pascal Georis
Petit Sart 27, 4990 Lierneux
0497 76 48 85 / info@disciplesdefaustine.be